Le groupe Bolloré, partenaire officiel de la Conférence des
Nations unies sur le climat fait l’objet d’interpellation de la part de
l’association Peuples solidaires atcionaid France. Dans une brochure, l’association
s’est fait le porte-voix de populations camerounaises victimes du groupe à
travers la société Socfin dont la Socapalm, plus grande entreprise productrice
d’huile de palme brute du Cameroun est une filiale.
Selon le Réseau pour l’action
collective transnationale, partenaire de Peuples solidaires, « 42 villages
seraient affectés par les activités de la Socapalm et la situation ne ferait
que s’aggraver au fur et à mesure que les plantations ‘intensifient ». La présence du groupe Bolloré à la COP21 en
qualité de sponsor a du mal à passer pour Peuples solidaires actionaid France qui
rappelle que « la monoculture de palmiers à huile est basée sur l’utilisation d’intrants chimiques fortement fortement émettrice
de gaz à effet de serre ». L’association trouve contradictoire que le
groupe maintienne « ses investissements dans la société Socfin tout en sponsorisant
un sommet sur le climat qui prétend œuvrer pour la protection de
l’environnement et les droits des populations ». Peuples solidaires
actionaid France invite alors instamment et nommément « Monsieur Bolloré » à
être « cohérent » et à « cesser de financer une agriculture
polluante et écouter les revendications des communautés riveraines des plantations dans
lesquelles » il investit.
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