10 milliards d’Euro ont été réunis
par les pays développés pour financer les énergies renouvelables en Afrique. La
convention a été signée lundi après-midi entre les pays industrialisés représentés
par le Ministre français des affaires étrangères et des ministres de
l’environnement des pays africains. Laurent Fabuis a déclaré que
«l’un des problèmes de l’Afrique c’est qu’il y a très peu d’énergie
électrique disponible. Donc l’idée a été lancée, la France et d’autres pays ont
apporté leur concours pour changer la vie de millions de gens sur le continent ».
« Une fois ces fonds
disponibles, ils doivent être gérés dans la transparence par les Etats
africains qui souvent les détournent de leur objectif » plaide le Maire de
Tiawléne, commune située dans le département de Rufisque dans la région de
Dakar et fortement touchée par l’érosion côtière. Pour Boubacar Alby Ndoye les
collectivités locales doivent être impliquées dans tout le processus parce que
«c’est nous qui sommes à la base et initions les politiques de développement au
plus bas niveau». Le Maire de cette commune sénégalaise qui dit avoir lui-même
payé son billet pour participer à la COP21 à paris estime que leur implication ne
peut que rendre transparent la gestion de ces fonds destinés aux populations.
Ce qui selon lui n’a toujours pas été le cas dans la plupart des projets au
Sénégal.
En
effet les 10 milliards dégagés par les pays développés représentent le coût
nécessaire pour fournir 10 gigawatts de nouvelles capacités de production
d'énergie verte en Afrique d'ici 2020 « Cette initiative,
lancée officiellement la semaine dernière à la COP21 vise 300 gigawatts de
capacités d’énergies renouvelables d’ici 2030 » explique Khaled Fahmy,
ministre de l’environnement de l’Egypte chargée avec la Banque Africaine de
Développement de veiller à ce que les projets prioritaires soient financés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire