Rétrocéder 15% des retombées financières
aux communes.
Les populations sont les principales
victimes du changement climatique, car il provoque une dégradation des
conditions de vie et met en question la survie même des sociétés. Des
organisations de la société civile mènent des actions ardues pour que les
retombées financières profitent au peuple nigérien. M. Almoustapha Moussa
membre du Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire
(ROTAB) plaide pour la rétrocession de 15% par l’Etat aux communes concernées
par ces exploitations.
Nos gouvernements sont faibles pour faire appliquer à
ces entreprises ces lois
Une communication relative à ce sujet a
été animée ce samedi à la conférence sur le Climat, avec des échanges
interactifs. La présentation a suscité la prise de conscience de l’urgence à
résoudre les crises liées aux dérèglements climatiques. Aucune nation n’est
épargnée de ces conséquences. Selon Almoustapha Moussa les nigériens doivent
exiger des pouvoirs publics la création de toutes les conditions pour que les
dispositions du cadre légal, notamment du code de l'environnement, du code de
travail, et la responsabilité sociale des entreprises soient respectées sur les
sites d'exploitation minière et pétrolière. D’après lui, ces minerais extraits
dans les zones d’Arlit, et d’Agadem respectivement au nord et à l’Est du Niger,
créent l’indignation des populations qui vivent dans la psychose, et ne savent
plus à quel saint se vouer face à la pollution de leur environnement.
« Il est temps, grand temps
d’agir ; nous pensons que sincèrement les Etats pollueurs doivent avoir
pitié de nos pays » a t-il plaidé tout en affirmant clairement
que « malheureusement nos gouvernements sont faibles pour faire
appliquer à ces entreprises ces lois ».
Le Niger dispose d’énormes richesses
naturelles, son sous sol renferme de l’Uranium, du Pétrole, de l’Or…. Malgré
tous ces atouts, le pays est classé dernier sur l’indice du développement
humain établit chaque année par le Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD). Pour changer cet état de fait, les acteurs de la société
civile au cours des nombreuses rencontres internationales demandent aux exploitants de
mettre les populations nigériennes dans leurs droits et aux décideurs politiques
nigériennes une transparence dans la gestion de ces ressources.
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