Flamme d'Afrique |
Au Village
Mondial des Alternatives ouvert à Montreuil dans le cadre du Sommet citoyen
pour le climat, des alternatives au changement climatique et à la crise
écologique et énergétique sont proposées. Au nombre de celles-ci, les toilettes
sèches à compost dépêchées sur les lieux par le mouvement Alternatiba qui ont vu
le public s’y presser après un tour au restaurant bio du Village, afin de satisfaire des besoins naturels.
Le
mécanisme des toilettes est simple, à en croire Yvan et Romain, deux bénévoles
Alternatiba. « Ce
sont des toilettes à compost. On n’a pas besoin d’eau. On utilise de la
sciure et des copeaux de bois qui sont
mélangés à la matière fécale. Ce mélange va faire composter la matière qui va s’autodégrade
naturellement au bout d’un certain temps, un an, un an et demie, parfois moins »,
explique le premier. Le second lui voit, en plus d’une économie de détergents
nocifs pour l’environnement, « l’avantage de disposer d’un engrais
naturel pour permettre de faire pousser des plantes ».
Conçues avec des matériaux recyclés, les toilettes sèches à
compost apparaissent comme des solutions pour les pays pauvres pour lesquels l’accès à l’assainissement
continue d’être un casse-tête. Au Bénin par exemple, plus de 54% des
populations continuent de déféquer à l’air libre, avec environ 77% en milieu
rural. A l’échelle mondiale, malgré les progrès, 2,5 milliards d'individus dans
le monde n'ont pas accès à un assainissement adéquat. L'Afrique et l’Asie sont
les continents les plus touchés et selon l’Organisation mondiale de la santé
(OMS), l’absence de toilettes au domicile de nombreuses familles a un impact
important sur la santé et sur le développement.
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