dimanche 6 décembre 2015

COP21 : un nouveau texte pour les négociations

Flamme d'Afrique
La première semaine de la COP21 vient de s’achever à Paris sur une bonne note. Une nouvelle version du projet d'accord international sur le climat vient d'être acceptée par les 195 États.
Ce nouveau texte adopté à l’issue d’une semaine d’âpres tractations entre les négociateurs du monde entier comporte 48 pages. De très nombreuses options sont proposées aux ministres qui devront se pencher sur le texte à partir de ce lundi (7 octobre NDLR) pour aboutir à l’adoption d’un pacte universel d’ici vendredi prochain. 
« Nous disposons d’une nouvelle base de négociations acceptée par tous. Il s’agit d’écrire la suite », a déclaré la négociatrice française Laurence Tubiana devant les délégations réunies dans la salle plénière "La Seine". Cet enthousiasme du négociateur en chef du pays hôte doit pour être pris avec du recul et ne doit en aucun cas sonner comme une victoire avant l’heure. En effet, bien que le nouveau texte soit moins touffu, il comporte encore toutes les options. Les choix à opérer sont certes plus clairs mais les pires options pouvant faire basculer le texte y sont aussi présentes. Voici pourquoi Laurence Tubiana a indiqué que « le travail n’est pas fini » car « des questions politiques majeures restent à trancher ». Il faudra donc aux négociateurs toute leur énergie, leur intelligence et surtout toute leur capacité de compromis. Au fil des différentes COP, les intérêts des Etats ont bien trop souvent primé sur le sort de la Planète. Il va falloir voir plus loin que les problèmes et défis nationaux pour arriver « à un accord historique en vue de sauver la planète » a plaidé Ralava Beboarimisa ministre malgache de l’environnement, de l’écologie, de la mer et des forêts. Cet accord final, doit tenir compte de plusieurs réalités notamment la réduction du réchauffement planétaire non pas de 3 degrés ou plus, mais effectivement de 1,5 ou 2 degrés. La société civile y veillera notamment celle d’Afrique. Pour Charles Baïmey, directeur exécutif de l’ONG JVE Côte d’Ivoire, les beaux discours lors de la cérémonie d’ouverture ont désormais l’opportunité de se transformer en actes concrets. Le caractère concret de l’accord implique clairement une réponse aux préoccupations financières soulevées aujourd’hui par la lutte contre le réchauffement climatique.

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