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Flamme d'Afrique |
La
première semaine de la COP21 vient de s’achever à Paris sur une bonne note. Une
nouvelle version du projet d'accord international sur le climat vient d'être
acceptée par les 195 États.
Ce
nouveau texte adopté à l’issue d’une semaine d’âpres tractations entre les
négociateurs du monde entier comporte 48 pages. De très nombreuses options sont
proposées aux ministres qui devront se pencher sur le texte à partir de ce
lundi (7 octobre NDLR) pour aboutir à l’adoption d’un pacte universel d’ici
vendredi prochain.
«
Nous disposons
d’une nouvelle base de négociations acceptée par tous. Il s’agit d’écrire la
suite », a déclaré la négociatrice française Laurence Tubiana devant
les délégations réunies dans la salle plénière "La Seine". Cet
enthousiasme du négociateur en chef du pays hôte doit pour être pris avec du
recul et ne doit en aucun cas sonner comme une victoire avant l’heure. En
effet, bien que le nouveau texte soit moins touffu, il comporte encore toutes
les options. Les choix à opérer sont certes plus clairs mais les pires options
pouvant faire basculer le texte y sont aussi présentes. Voici pourquoi Laurence
Tubiana a indiqué que « le travail
n’est pas fini » car « des questions politiques majeures restent à
trancher ». Il faudra donc aux négociateurs toute leur énergie, leur
intelligence et surtout toute leur capacité de compromis. Au fil des
différentes COP, les intérêts des Etats ont bien trop souvent primé sur le sort
de la Planète. Il va falloir voir plus loin que les problèmes et défis
nationaux pour arriver « à un accord
historique en vue de sauver la planète » a plaidé Ralava Beboarimisa
ministre malgache de l’environnement, de l’écologie, de la mer et des forêts.
Cet accord final, doit tenir compte de plusieurs réalités notamment la
réduction du réchauffement planétaire non pas de 3 degrés ou plus, mais effectivement
de 1,5 ou 2 degrés. La société civile y veillera notamment celle d’Afrique. Pour Charles
Baïmey, directeur exécutif de l’ONG JVE Côte d’Ivoire, les beaux discours lors
de la cérémonie d’ouverture ont désormais l’opportunité de se transformer en
actes concrets. Le caractère concret de l’accord implique clairement une
réponse aux préoccupations financières soulevées aujourd’hui par la lutte
contre le réchauffement climatique.
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