Elles sont venues d’Afrique australe à Paris pour dire
haut leur indignation de voir le continent africain vendu au plus offrant, et
les femmes rurales, laissées pour compte.
Elles, ce sont les membres du Rural women’s assembly (RWA). Charmaine Van Den H., la porte –parole explique : « Nous sommes venues dire au monde que nous en avons assez des abus que subissent les femmes rurales aussi bien de la part des gouvernements que des multinationales, et porter l’attention sur les effets du changement climatique dont sont victimes en premier lieux, les femmes ». Pour se faire entendre, Charmaine et les siennes initient au Centquatre, dans le 19e arrondissement de Paris, la campagne « Africa it’s ot for sale », (L’Afrique n’est pas à vendre) pour crier leur ras-le-bol et exiger que leurs préoccupations soient prises en compte avant qu’il ne soit trop tard. Elles dénoncent leur exclusion des débats sur le changement climatique alors que, estiment-t-elles, elles sont profondément affectés par le phénomène dans leur rôle de producteurs primaires de denrées alimentaires. Les femmes rurales dénoncent aussi les multinationales qui profitent de la faiblesse des gouvernements pour prendre le contrôle de l'agriculture et des marchés et les empêcher ainsi de vendre leurs produits biologiques. Les multinationales prêtes à tirer profit du changement climatique en fournissant leurs technologies ne trouvent pas grâce aux yeux des femmes rurales qui ont décidé de ne plus se laisser faire.
Elles, ce sont les membres du Rural women’s assembly (RWA). Charmaine Van Den H., la porte –parole explique : « Nous sommes venues dire au monde que nous en avons assez des abus que subissent les femmes rurales aussi bien de la part des gouvernements que des multinationales, et porter l’attention sur les effets du changement climatique dont sont victimes en premier lieux, les femmes ». Pour se faire entendre, Charmaine et les siennes initient au Centquatre, dans le 19e arrondissement de Paris, la campagne « Africa it’s ot for sale », (L’Afrique n’est pas à vendre) pour crier leur ras-le-bol et exiger que leurs préoccupations soient prises en compte avant qu’il ne soit trop tard. Elles dénoncent leur exclusion des débats sur le changement climatique alors que, estiment-t-elles, elles sont profondément affectés par le phénomène dans leur rôle de producteurs primaires de denrées alimentaires. Les femmes rurales dénoncent aussi les multinationales qui profitent de la faiblesse des gouvernements pour prendre le contrôle de l'agriculture et des marchés et les empêcher ainsi de vendre leurs produits biologiques. Les multinationales prêtes à tirer profit du changement climatique en fournissant leurs technologies ne trouvent pas grâce aux yeux des femmes rurales qui ont décidé de ne plus se laisser faire.
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