D’ici quelques jours s’ouvrira la
COP21, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre prochain à Paris. Cette
conférence sera déterminante car elle doit aboutir à un accord international
juridiquement contraignant sur le climat, applicable à tous les pays à partir
de 2020, qui préservera des chances de contenir le réchauffement global bien en
deçà de 2°C – voire 1,5°C. L’accord de Paris ne sera certainement pas un accord
idéal, mais il doit poser les bases pour permettre de lutter contre les
changements climatiques tout en répondant aux besoins de développement et de
justice sociale des populations les plus démunies et les plus exposées aux
impacts de ce phénomène.
vendredi 27 novembre 2015
jeudi 26 novembre 2015
mercredi 25 novembre 2015
EDITORIAL: S’informer pour mieux s'adapter….
Il y a un an,
quand les rideaux étaient tombés la Cop 20 au Pérou, les yeux du monde se sont
tout de suite rivés à cet horizon immédiat sur la ligne duquel la COP 21 Paris
2015. Faute d’avoir réussi à
matérialiser, en terre péruvienne leur marathon de négociations à travers un
accord, les parties n’ont trouvé à s’entendre que sur qui sera consacré dans la
littérature sous le vocable de « l’Appel de Lima ». Loin de baisser
la garde et se résigner, ils ont essayé, de faire évoluer autrement les choses
dans le domaine des négociations internationales sur le climat mondial.
mardi 24 novembre 2015
Bénin: COP21, Les populations, toujours les « non sachants » !
Alors
que les autorités peuvent se frotter les mains en se vantant d’avoir soumis à
temps un document au Secrétariat de la CCNUCC, certaines organisations de la
société civile dénoncent un document élaboré selon un « procédé de vase-clos » qui n’a pas fait l’objet d’une
campagne de popularisation et de vulgarisation au sein de la société. Les
préparatifs de même que l’élaboration du rapport ont été l’œuvre exclusive de
l’élite administrative qui s’est cantonnée, comme à son habitude, dans une
démarche autoritaire classique de prise de décision en dehors de toute
participation ou concertation populaire.
La COP 21 vue du Bénin : un exemple de discordance entre l’Etat et la société civile
Conformément
aux décisions issues des deux derniers sommets en date, notamment la COP 19 de
Varsovie et la COP 20 de Lima, les Etats devront présenter au prochain sommet
de Paris, ce qu’il convient d’appeler leurs « Contributions Prévues Déterminées au Niveau National (CPDN) »,
connu sous le vocable anglais Intended
National Determined Contribution. Lors d’une sortie médiatique le 4
septembre 2015, le Gouvernement, par la voix du Ministre de l’Environnement
chargé de la gestion des changements climatiques Théophile Worou, avait
officiellement dressé le tableau des préparatifs du Bénin. L’autorité avait à
cet effet indiqué que le Bénin avait déjà fait acheminer son rapport depuis le
7 août 2015 au Secrétariat Exécutif de la Conférence.
Bénin: L’Etat préoccupé par des stratégies alternatives
En
butte à la réticence constante des populations à renoncer à de telles
pratiques, l’Etat béninois avait envisagé désormais une gestion durable des
forêts en mettant en place le Programme de gestion des forêts et ressources naturelles
(PGFRN). Soutenu par la Banque Mondiale, l’objectif de ce projet est de réduire
la pression anthropique sur les massifs forestiers en faisant initier par des
individus ou des groupes des communautés riveraines des massifs forestiers sous
aménagement, des « Activités
alternatives génératrices de revenus, AAGR » en vue d’améliorer leurs
moyens de subsistance.
Bio charbon: Manque de financements pour moderniser la production
La production artisanale du bio-charbon
est de 100 Kg par jour. Elle pourrait atteindre une tonne si le processus se
modernise. On estime pourtant la consommation totale de bois énergie (bois de
feu et charbon de bois) à plus de 15,6 millions tonnes par an dans le pays. Il
faut penser à étendre le projet à l’échelle nationale afin de couvrir les
besoins.
Côte d’Ivoire : Réduction des gaz à effet de serre, Du bio-charbon pour lutter contre le changement climatique
Pour
faire face aux effets du changement climatique, la Côte d’Ivoire s’est lancée
dans la production du bio-charbon. L’objectif est d’exploiter l’énorme
potentiel de biomasse et juguler la déforestation qui menace le pays. Mais cet
ambitieux projet, qui veut promouvoir la transition énergétique et une économie
verte, se heurte à un sérieux obstacle : le financement.
Côte d'Ivoire veut lutter contre le changement climatique
Ce projet parait banal. Mais il pourrait être révolutionnaire. A Affery, le constat est frappant. Les populations prélèvent le bois vert dans les forêts. Tronçonné et séché, il sert ensuite pour la cuisson. Devant la plupart des habitations, de grands stocks de bois de chauffe sont accumulés. Pour le Dr Jules Afferi, chercheur à l’Institut de recherches sur les énergies nouvelles (Iren) de l’Université de Nangui-Abrogoua, à Abidjan, la production du bio-charbon va réduire la disparition des forêts et préserver la biodiversité. Ce qui permet de lutter contre le changement climatique.
Technologies durables et green business: Les nouveaux marchés du développement durable
L’énergie.
La ressource de tous les processus de développement. L’Amérique dans tous ses
Etats n’aurait réussi son développement sans cette ressource : sous son
aspect liquide, nucléaire et atomique, solaire et éolien, l’énergie a boosté le
développement du monde, mais n’est pas encore à sa place en Afrique malgré l’énorme
potentiel.
lundi 23 novembre 2015
Des modèles d’urbanisme aux antipodes: Des villes plus intelligentes, est-ce possible en Afrique ?
Lagos, Nairobi, Dakar, le Caire… Un monde des villes en
gestation. Aujourd’hui, 54% de la population mondiale vit dans les centres
urbains en Afrique comme ailleurs. Ce constat invite ainsi à l’urgence de
nouvelles grilles de lectures urbaines.
Egalement, à un nouveau questionnement sur l’utilité climatique dans les
projets d’aménagement et de construction.
Au Sénégal, si Dakar se sent un peu mieux, la plupart des villes et
régions sont dans une totale déshérence économique, faute de projets adaptés.
Changement climatique: L’heure des vrais choix Paris, avant, pendant et après…
Dans ce contexte, le Sénégal qui a organisé au mois de juillet son
forum national sur le développement durable, histoire d’esquisser un vrai
projet pour l’avenir, n’ira guère mieux au moment où se tiendra la conférence de Paris de novembre-décembre. De
tout le continent, viendront des délégations, mais le continent aura encore du
mal à poser son problème en terme de climat. On y travaille pourtant depuis le
début des années 1990, mais les moyens consacrés au secteur se sont faits de
plus en plus rares.
ENCADRE: Une question-clé : les CPDN
Les contributions prévues
déterminées au niveau national (Cpdn) qui seront proposées par les pays
constitueront un apport clé aux négociations devant mener à un accord sur le
climat en 2015 à Paris. Ces contributions devront donc tenir compte des
processus nationaux et internationaux ainsi que des exigences en matière
d'intégralité, de transparence et d'ambition telles qu'elles ont été négociées
sous la Convention cadre des Nations Unies pour les changement climatique
(Ccnucc).
Energies, économie verte, climat, développement durable… Les mots-clé d’un sommet mondial
1990-2015. Une
échéance mythique pour sauver la planète de la paralysie énergétique et des
effets pervers du climat. Après le sommet de la terre tenue à Rio de Janeiro en
juin 1992 et la naissance des conventions (sur le climat, la désertification,
la biodiversité etc.), on a parlé chaque fois plus d’environnement comme jamais
auparavant. Mais à quoi à servi tout ce discours 25 ans après au
moment où se prépare la vingt et unième Conférence
des parties sur le climat ? Que peuvent attendre le Sénégal et l’Afrique d’un
tel sommet ? Dans ce nouveau rendez-vous du donner et du recevoir, pour la
survie de l’humanité, chaque mot a un sens. Chaque décision se monneyera
au prix du climat. Paris et ses rêves. Paris dans la folie climatique, Paris
par ci. Paris par là. Paris partout. Retour sur les mot clés d’un sommet
planétaire qui ne laissera personne indifférent et qui aura lieu du 30 novembre
au 11 décembre 2015.
Local Farmers blame rising temperatures on Boko Haram bombs
War propaganda by the Boko Haram terror
organization in Nigeria may be producing an usual result with increasing number
of local populations convinced that extreme weather conditions experienced in
some parts of the country were as a result of bombs set off in the battle
between the Nigerian military and the Islamist sect.
Climate Change fuels religious conflicts in Nigeria
The effect of climate change in Nigeria is
taking a turn for the worse with renewed hostilities between Moslems herdsmen
from the North and Christians farmers in the South over access to grazing
fields.The Christian Association of Nigeria (CAN) this
week called on the National Assembly to reject any bill intended to pave the
way for the creation of grazing fields in the south of the country for herdsmen
from the north. The Christian body in a statement described such legislative
agenda as divisive and inflammable and one capable of igniting another
religious crisis between the North and the South.
Inscription à :
Articles (Atom)