L’énergie.
La ressource de tous les processus de développement. L’Amérique dans tous ses
Etats n’aurait réussi son développement sans cette ressource : sous son
aspect liquide, nucléaire et atomique, solaire et éolien, l’énergie a boosté le
développement du monde, mais n’est pas encore à sa place en Afrique malgré l’énorme
potentiel.
La dernière conférence de l’alliance des
libéraux et démocrates du Pacifique, d’Afrique, l’Europe, et des Caraïbes
(Aldepac) sur le thème de la « Gouvernance des ressources naturelles en
Afrique », sous la présidence de M. Macky Sall, a certes effleuré la question, mais la mise
en valeur des énergies dont dispose le continent reste encore dans un état
d’utilisation assez laborieux et semble se faire contre les peuples. Pendant
que le pétrole et le gaz voient se réduire leur réserve sous certaines contrées,
l’Afrique en découvre chaque jour sous ses terres et en mer sans bien s’en
servir. Fossiles hier, les sources se sont aussi multipliées. A côté des
barrages hydroélectriques, du solaire et du vent, l’énergie biossourcée, le
biocarburant sont aujourd’hui des produits marketing d’un genre nouveau.
Mais
il faut savoir les exploiter et les présenter sur les marchés. Wade président
avait certes eu le mérite de pousser la roue, mais elle n’aura pas tourné
longtemps. Les biocarburants autour du Jatropha (Tabanani) seront un projet
mort-né. Plus récemment encore, l’on a parlé des énormes promesses du biogaz.
Mais, y croit-on vraiment du côté des autorités ? Combien sont-ils les
ministres qui ont été nommés à la recherche et à l’énergie qui n’ont rien fait
bouger, faute de moyens suffisants et d’ambitions ?
La
question majeure demeure est aussi de savoir à quand la transition énergétique ? Un
institut au service de la Francophonie a essayé d’y apporter une réponse, il y
a quelques semaines à travers un dossier réalisé en partenariat avec des
instituts et laboratoires. L’Institut de la Francophonie pour le développement
durable (Ifdd), c’est son nom, est au cœur de ces nouvelles problématiques.
Aujourd’hui, pour réduire la pression domestique des zones rurales et en milieu
urbain sur les forêts, à travers le bois et le charbon de bois, il donne et
fixe des orientations. C’est dans ce cadre que le biogaz, comme le
photovoltaïque sont entrain d’être vulgarisés et adaptés un peu partout en
Afrique dans les villes comme les villages…
Réalisé par Mame Aly KONTE
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