Globalement il y a un texte,
c’est une avancée à saluer même si des options demeurent. Nous leur avons
indiqué, munis des orientations de nos chefs d’Etats, les orientions prises et
rappelé les questions encore importantes à prendre en compte. Nous avons
davantage posé des questions sur la nature de l’accord et son contenu. Il doit
être contraignant donc sa forme juridique est importante mais aussi la prise en
compte de l’équilibre entre l’atténuation et l’adaptation. Il faut surtout des précisions sur les moyens de mise
en œuvre notamment en matière de financement là aussi il y a des réglages à
faire.
Vous
l’avez dit, l’adaptation reste la priorité de l’Afrique, est ce que ce texte
prend suffisamment en compte ce volet ?
C’est un point très important
pour l’Afrique qui a d’ailleurs lancé une initiative pour l’adaptation, ce qui
montre que nous avons donné un signal. Forcément il faut que l’adaptation se
trouve dans l’accord parce que pour nous tant qu’il n y a pas de consensus sur
un point, il n’y aura pas de consensus sur l’accord lui-même.
Sur
la question du financement, vous vous attendez à plus d’engagement de la part
des pays développés. Est-ce que le Sénégal a déjà planifié pour trouver une
destination à ces fonds ?
Effectivement nous sommes en
train de préparer le fond national climat qui pourrait accueillir d’éventuels
financements. Donc le Sénégal est déjà prêt avec des entités accréditées par le
fond vert international. Il s’agit de notre centre de suivi écologique (CSE),
et on se prépare à une deuxième entité nationale. Nous travaillons aussi avec
le PNUD et la banque mondiale deux entités internationales accréditées. Le
Sénégal est donc prêt à dérouler ses projets.
Quelles
seront les secteurs prioritaires pour le Sénégal ?
Pour nous le plus urgent ‘est
l’énergie parce que nous avons déjà un rapport exploratoire en matière
d’économie verte. Il y a aussi l’érosion côtière qui est une réalité chez nous,
la conservation de la biodiversité, la gestion des ressources forestière et la
gestion des déchets. En matière d’atténuation il y a les secteurs des
transports et de l’agriculture qui sont très bien pris en compte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire