jeudi 19 novembre 2015

Flamme d’Afrique à l’occasion de la COP 21

Répondre à un besoin d’information dans un contexte particulier…

L’Institut Panos Afrique de l’Ouest soutient les médias et des journalistes africains qui produisent sur la question du changement climatique et l’avènement de la COP21. Une énième conférence sur le climat et pour laquelle l’Afrique part sans trop rassurer ses populations. Les journalistes africains vont alors sur le terrain pour informer et susciter le débat.

La 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ou COP21, va se tenir du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris et va rassembler près de 40 000 participants – délégués représentants chaque pays, observateurs, membres de la société civile.
L’enjeu est annoncé d’aboutir à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d’impulser/d’accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone.
Afrique victime d’hier et de demain ?
L'Afrique et son milliard d'habitants ne sont responsables que de 3 à 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pourtant, l'Afrique paie la note la plus salée : érosion des côtes, disparition de la mangrove, pluies de plus en plus erratiques qui bouleversent l'agriculture, diminuent la production agricole, accélèrent la désertification. En Éthiopie, les Hauts Plateaux se réchauffent et la malaria, inconnue jusqu'alors, y fait des ravages.
Des analystes pensent que les pays africains risquent de rester en marge des conclusions de la conférence de Paris parce que celles-ci sont quasiment connues. Avec l’engagement ferme et définitif d’Obama et malgré les atermoiements de l’Inde et de la Chine qui comptent prendre des décisions en matière de réchauffement climatique en 2030 et en 2050, les pays africains risquent d’être les dindons de la farce internationale.
Dans les pays africains, les populations semblent indifférentes à la question et subissent les inondations et les sécheresses et leurs corollaires comme des punitions divines. Cette faible conscience de la dimension politique du changement climatique limite l’intérêt et l’implication des populations à tous les niveaux dans les questions du climat, laissant libre cours aux engagements à minima des décideurs africains dans des rendez-vous importants comme la COP21.

Pourquoi Flamme d’Afrique à l’occasion de la COP 21 ?


Flamme d’Afrique a pour mission de produire de l’information pour créer et documenter les débats sur les enjeux internationaux ou continentaux qui impliquent et influencent la vie des africains ou la participation de l’Afrique aux dynamiques du monde. De ce point de vue, Flamme d’Afrique à l’occasion de la COP 21 veut contribuer à documenter la question du climat dans ses angles politiques qui prennent en compte ou non les préoccupations citoyennes et qui rendent compte aux peuples. La COP21 étant à la fois un rendez-vous hautement politique mais aussi citoyen, Flamme d’Afrique offrira la visibilité aux initiatives africaines les plus pertinentes lors de la conférence et relayera les plaidoyers en faveur de la justice climatique. Il est donc important qu’à l’occasion de la Cop 21, une information de qualité soit produite par les africains et pour l’Afrique, avec une mise en exergue des positions critiques des Organisations de la Société Civile sur les politiques africaines et internationales, l’engagement timide, le peu de résultat et le grand manque de transparence de la gestion des « fonds climat » notamment.

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